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Dès le 1er mars, de nouvelles dispositions de stationnement entrent en vigueur à Sarreguemines. Tarifs, gratuité, bons plans... Cliquez ici pour en savoir plus.
En effet, cette année encore, Mir redde Platt interroge la culture et la langue à travers leur rapport au monde, comme le fruit d’une diversité linguistique paradoxale dans un monde qui tend vers l’uniformisation. Par ce titre allusif et évocateur, le festival s'intéresse aux langues minorées et la diversité culturelle en donnant un espace d’expression aux cultures et langues en voie de disparition, moins connues et célébrées, posant comme en écho la situation de la langue francique.
À travers ce prisme nous interrogerons notre territoire sur la relation entre nos cultures, le sens de l’héritage culturel, les enjeux de la transmission et les valeurs du vivre ensemble.
Par une programmation riche et variée, mettant en avant des performances artistiques, des expositions, des projections, des rencontres, des ateliers de pratique artistique, des temps festifs ou encore des conférences, nous égrainerons cette thématique tout au long de l’année.
Nous vous souhaitons une belle promenade dans notre programme !
Cette année, Mir redde Platt se place sous la thématique Les Voix Sauvages, se voulant la prolongation évidente du projet mené en 2024 sur l’écologie linguistique que nous avions intitulé « La forêt des langues ». En effet, cette année encore, Mir redde Platt interroge la culture et la langue à travers leur rapport au monde, comme le fruit d’une diversité linguistique paradoxale dans un monde qui tend vers l’uniformisation.
Par ce titre allusif et évocateur, Les Voix Sauvages, le festival s’intéresse aux langues minorées et la diversité culturelle en donnant un espace d’expression aux cultures et langues en voie de disparition, moins connues et célébrées, posant comme en écho la situation de la langue francique. À travers ce prisme nous interrogerons notre territoire sur la relation entre nos cultures, le sens de l’héritage culturel, les enjeux de la transmission et les valeurs du vivre ensemble.
Cela fait plus de 15 ans que le sociolinguiste et chercheur Ian Mackenzie étudie la langue et la culture des derniers chasseurs-cueilleurs nomades de la forêt pluviale de Bornéo. Son travail a débouché sur un dictionnaire complet de la langue penan. Très peu de gens dans le monde moderne ont la possibilité de vivre avec des chasseurs-cueilleurs nomades. Cette langue n’est plus parlée que par 10 000 personnes et menace de disparaître. L’unicité est cependant que le penan est la langue d’un des derniers peuples de chasseurs-cueilleurs nomades.
Guillaume Maire et Nelly Tungang, de l’association Jaga Tana Lalun (Protégons la forêt primaire) sont nos locuteurs de cette voix des forêts tropicales et nous feront l’honneur de proposer des ateliers de sensibilisation ainsi qu'une exposition sur la culture penan.
L’association Jaga Tana Lalun (Protégeons la forêt primaire) de Guillaume Maire et Nelly Tungang, présente le peuple penan et des clés pour comprendre leur lutte, explorer leurs traditions, leurs modes de vie et savoir-faire unique. En parallèle, jusqu’au 30 avril, retrouvez un dépôt-vente d’objets traditionnels penans et de médias du Bruno Manser Fonds (BMF) à l’Office de Tourisme.
Mir redde Platt s’associe à MundART, un festival initié par Manuel Sattler qui allie diversité linguistique et plaisir musical. Pendant trois jours, des auteurs-compositeurs des pays germanophones présenteront leur art dans différents dialectes – du luxembourgeois au bas allemand, du lorrain au platt de Sarrebruck. L’événement offre bien plus que de simples concerts. Les visiteurs pourront explorer le monde du dialecte lors d’ateliers et de conférences avec des artistes et experts. Découvrez comment ces dialectes racontent des histoires et enrichissent la culture musicale de manière unique.
La projection sera suivie d’un débat animé par le journaliste Philippe Creux, en présence de Guillaume et Nelly de Jaga Tana Lalun et de Gill et François Steimer représentants du Bruno Manser Fonds (BMF). Nelly Tungang et son frère Koméola ainsi que sa fille Sailyvia Paysan, ont doublé et coaché des voix du film (personnages des grands-parents et mère avec notamment les voix de Laetitia Dosch et de Benoît Poelvoorde).
En partenariat avec le Conservatoire, les danseurs de La Ronde des Liserons, les musiciens de Quetschkaschde, le collectif Rhésus positif, proposera un stage ouvert aux musiciens amateurs et confirmés. La journée se poursuivra par un grand bal.
Paul-Christophe Abel, accompagnant la parution de l’ouvrage «La guerre des Paysans en Lorraine», l’historien a réalisé un travail de fond sur la guerre des paysans (souvent appelée «guerre des Rustauds») dans les pays lorrains.
Sabine Göttel et Jean-Louis Kieffer nous invitent tous deux à une délicieuse soirée nous faisant entrer dans la nuance de leur langue, du francique mosellan au francique rhénan. Un grand moment de poésie à mettre entre toutes les oreilles. À cette occasion des extraits des captations réalisées avec les lycéens seront également diffusés.
Marcel Adam reprendra ses meilleurs succès accompagnés de ses musiciens préférés : Les égoïstes avec un mélange des vieux classiques en platt, ainsi qu’un aperçu de ses derniers programmes. Ne manquez pas cette rare opportunité de voir Marcel une dernière fois se produire sur une scène française !
Pascale Erhart, directrice du département de dialectologie alsacien mosellan de l'Université de Strasbourg, nous donnera quelques bases de compréhension et de différenciation des langues germaniques en présence.
Venez découvrir ce bijou du patrimoine local tout en platt !
Découvrez l’histoire du château Utzschneider, figure emblématique de Sarreguemines, en platt !
Le linguiste Philippe Blanchet de l’Université de Rennes, nous présentera son remarquable travail sur la relation entre les accents, les langues et les stéréotypes producteurs de classement et de hiérarchisation sociales.
Découvrez le Musée de la Faïence et ses collections inconiques, en platt !
À travers l’art singulier de la concision et de la hauteur de vue caractérisant le dessin de presse, le dessinateur, illustrateur et caricaturiste Pierre Lang a décrypté et illustré scrupuleusement et avec bonheur notre territoire sarregueminois, mosellan et lorrain. Son art du dessin l’a porté en particulier à interroger les usages et pratiques culturelles et linguistiques de notre ville, avec le précieux décalage du dessin de presse.
Découvrez une création collective de Charly Damm autour de la Guerre des Paysans, fruit d’un travail de documentation historique célébré par le médiéviste Georges Bischoff. En 17 tableaux, les Rustauds, trois hommes et une femme, racontent par le texte et le chant l’histoire des paysans alsaciens et mosellans qui se sont soulevés en 1525.
Retrouvez Wolfgang Rieck, Karl Heinz Saleh et Armand Geber pour une soirée musicale chez nos amis sarrebrukois. Un programme de chansons en platt du Nord de l’Allemagne et en alsacien. Un événement soutenu par le ministère de l’Éducation et de la Culture du Land de la Sarre.
Sal Myriam Ayçaguer et Philippe Boula de Mareüil reviennent présenter leur travail de collecte initié en 2023 en présentant un voyage dans le territoire en se basant sur le vol des grues cendrées lors de leur migration automnale. Alors que leurs cris retentissent dans le ciel, ils font écho à cette pérégrination poétique et linguistique des accents et langues parlées dans les régions traversées. Cette création sonore est un prétexte pour aborder la voix et les accents comme des éléments constitutifs du paysage sonore, une proposition qui interroge ce qui lie les langues et les sons de la nature.
Nous vous donnons rendezvous pour faire à nouveau résonner le cri du Wilde Jäger avec sa horde et pour illuminer ensemble ce jardin public à l’aide de figures grimaçantes, tout en se réchauffant avec une bonne soupe d’automne.
La compagnie À Hue et à Dia propose un chant polyphonique s’inspirant de la tradition orale, de la collecte et des rencontres des voix de femmes, de la chanson populaire, mêlant les langues les plus diverses. Un spectacle émouvant, interrogeant l’humanité toute entière.
Sarreguemines vous sera contée au fil des rues pour vous présenter les plus beaux édifices et retracer l’évolution de la ville du Moyen-Âge à nos jours. Découvrez ou (re) découvrez un patrimoine architectural unique marqué par la croisée des influences, des styles et des époques. L’Art Nouveau y a laissé son empreinte et, naturellement, l’industrie faïencière.
Un événement qui met en avant les auteur·rices du patrimoine local, des artistes du quotidien, des poètes·ses, et notamment des acteurs de la petite enfance de notre région. Afin de découvrir de nouvelles histoires, auront lieu également un spectacle pour les plus petits dans une ambiance festive et chaleureuse, des lectures et des rencontres.
Un événement qui met en avant les auteur·rices du patrimoine local, des artistes du quotidien ou encore des poètes.
Dans le cadre du Printemps des Poètes, nous accueillerons Jean-Louis Kieffer, un poète français s’exprimant par l’écrit en francique mosellan et Sabine Göttel, poétesse allemande s’exprimant par l’écrit en francique rhénan.
Le projet se déclinera autour de trois étapes :
1- Les deux poètes seront étudiés et travaillés à l’oral par les élèves des sections Langue et Culture Régionales de l’Institution Sainte Chrétienne. Ces jeunes prépareront à l’oral divers textes choisis dans le répertoire des deux auteurs. Des temps de rencontre en visio avec les deux poètes seront organisés par les enseignants dans le cadre de leurs cours.
2- Deux médias locaux (TV Mosaik-Cristal et Radio Mélodie) réaliseront une captation de pastilles en vue d’une diffusion sur les ondes et sur les réseaux (sites internet des établissements, des partenaires, de la Ville de Sarreguemines).
3 - Les deux poètes se rencontreront la Médiathèque communautaire pour un atelier d’écriture ouvert au public.
Retrouvez des pastilles auditives et visuelles réalisées avec les jeunes du territoire, sous la houlette de Jean-Louis Kieffer et Sabine Göttel.
Les deux poètes partent à la rencontre des élèves de l’Institution Sainte Chrétienne. À cette occasion des extraits des captations seront également diffusés.
Patrimoine Vivant propose un retour aux sources des temps du calendrier, au passage de la moitié sombre de l’année vers la moitié claire, avec l’accueil des Reines et Rois de mai (Maibootze), accompagnés de leur Maischtirss et Maiboom. Un temps qui unit les humains et la nature ! Au programme, chants et danses (réinterprétation de la danse du Siwe Schprung), végétalisation du décor, défilé en lien avec les cultures et la nature, farces, rameaux de mai, poésies à partir du langagier amoureux des plantes, déguisements de Hèxe ou sorcières, la Himmelgeis de Bliesbruck, le Faune recouvert de genêts, puis des personnages de mai tout de blanc et de vert vêtus.
Désireux de faire mieux ancrer la pulsation au sein des 1ers cycles du Conservatoire, une dizaine d’enseignants du Conservatoire ont proposé une manière ludique d’aborder l’apprentissage de manière à faire danser les élèves sur des mélodies de la Renaissance française. Ces derniers proposent une série d’ateliers et d’actions décentralisées formant leurs élèves à jouer sur leurs différents instruments et à apprendre 4 danses, plus particulièrement les Branles des Lavandières, des Pois, des Sabots et des Chevaux en préparation d’une animation autour du bal folk le 22 mars à 20h sur la Scène de l’Hôtel de Ville.
Le film « Sauvages » est intégré dans la programmation du festival de cinéma ALONZANFAN destiné aux écoles et organisé par la ligue de l’enseignement, la FOL57. Les cinémas Forum sont partenaires de ce festival.
Les animateurs Guillaume et Nelly de l’association Jaga Tana Lalun (Protégeons la forêt primaire) feront découvrir aux élèves des écoles et du périscolaire la culture des Penan, peuple de chasseurscueilleurs. Ils proposeront une série d’ateliers de pratiques manuelles, musicales et vocales.
Cela fait plus de 15 ans que le sociolinguiste et chercheur Ian Mackenzie étudie la langue et la culture des derniers chasseurs-cueilleurs nomades de la forêt pluviale de Bornéo. Son travail a débouché sur un dictionnaire complet de la langue penan. Très peu de gens dans le monde moderne ont la possibilité de vivre avec des chasseurs-cueilleurs nomades. Cette langue n’est plus parlée que par 10 000 personnes et menace de disparaître. L’unicité est cependant que le penan est la langue d’un des derniers peuples de chasseurs-cueilleurs nomades.
Guillaume Maire et Nelly Tungang, de l’association Jaga Tana Lalun (Protégeons la forêt primaire) sont nos locuteurs de cette voix des forêts tropicales et nous feront l’honneur de venir pour deux séjours d’une semaine dans notre ville en mars et avril.
Né de la réflexion qui traverse notre projet 100% EAC et en lien avec la dynamique territoriale nous accueillerons sur une période longue (2025/2026) une résidence d’artistes avec la compagnie À Hue et à Dia. Elle portera sur les formes de transmission chorales.
La compagnie réunit quatre chanteuses autour de chants traditionnels de différents pays et de leur instrument : la voix. Loin d’une interprétation puriste de ce vaste répertoire, À Hue et à Dia réarrange, s’autorise quelques pas de côté, improvise, toujours au service d’un son d’ensemble qui se veut puissant et singulier. C’est une couleur intemporelle et inédite qui teinte alors les mélodies et porte les textes.
Ces langues, les chanteuses d’À Hue et à Dia ne les parlent pas. Pourtant, ces langues inconnues côtoient leurs mélopées sans paroles pour raconter l’universel : les histoires d’amour, le dur labeur, la guerre, la beauté de la vie.
Nous allons confier à la compagnie le soin de rencontrer les voix de Sarreguemines, d’entrer dans les nuances des sons, de collecter, de capter de revisiter et de réinterpréter mélodiquement ces langues. Des rencontres individuelles et collectives, des temps de résidence et d’atelier jalonneront ces deux années de manière à découvrir les voix sauvages de notre ville.
Ce travail sera l’invitation à la diversité que nous formulerons au coeur de cette année. Le répertoire du groupe s’étoffant au fil des rencontres, nous allons accompagner l’accueil d’un spectacle de l’ensemble d’un travail qui se construira en deux parties.
Une première partie de rencontres et de collectes des chants. Dans ce cadre nous proposerons que les chanteuses rencontrent les habitants sous la forme de rendez-vous de collecte, de deux master class avec le Conservatoire (classe de chants), de rendez-vous vers les publics les plus divers (Ephad, Résidence du centre, Ccas, rendez-vous informels) pour partager un répertoire de chants populaires.
Dans une seconde partie les chanteuses réinterpréteront ce répertoire, intègreront certains chants voire même certaines chanteuses/chanteurs dans leur spectacle.
À retrouver auprès des commerçants de Sarreguemines ainsi
que lors de manifestations faisant partie du programme.